En tant que manager, peut-être que vous avez déjà été confronté à une personne négative. La présence d’une telle personne au sein de votre équipe peut y faire régner une mauvaise ambiance et porter préjudice à votre travail de manager. Une personne négative se présente sous plusieurs profils : colérique, manipulateur, égocentrique ou encore blasé. Il vous faut traiter chaque profil différemment. Pour pouvoir gérer l’impact de la personne négative sur le reste de votre équipe, il est important que vous établissiez son profil. Voici 6 profils type d’une personne négative et comment les gérer.
Le râleur
Dans ce cas, la personne en question n’est jamais contente et n’est jamais d’accord avec les décisions prises. Il trouve toujours à redire et est constamment de mauvaise humeur. Il transmet cette mauvaise humeur à ses collègues. Il utilise la critique permanente pour attirer l’attention sur lui.
Sachez que derrière ce genre de personne se cache souvent une personne qui manque de confiance en soi. La meilleure façon de gérer ce type de profil est de se montrer bienveillant et à l’écoute. Il est important que la personne se sente considérée.
L’anarchiste
C’est également un profil qu’on trouve souvent au sein d’une entreprise. Les anarchistes sont souvent des opposants, des agitateurs et des rebelles. Ce profil est l’un des plus difficiles à gérer, d’autant plus qu’il a souvent un fort pouvoir d’influence sur le reste de l’équipe.
La meilleure façon de gérer un anarchiste dans une équipe est de l’isoler pour que son influence n’affecte pas les autres collaborateurs. Vous pouvez, par exemple, l’installer dans votre bureau en l’ayant sous vos yeux. Vous pouvez aller plus loin en l’excluant de l’équipe.
Le blasé
Le blasé est celui qui manque de motivation. Il n’est pas rare de trouver ce genre de personnalité au sein d’une équipe. Cette personne a longtemps occupé son poste, mais a perdu le sens de son travail. Il voudrait changer, mais il n’ose pas. D’où son manque d’implication et de motivation qui peut affecter les autres.
Le blasé a besoin de votre coup de pouce du manager. Vous pouvez lui proposer de nouveaux projets ou lui donner de nouvelles responsabilités pour qu’il soit de nouveau stimulé et motivé. Parfois, il est nécessaire que vous accompagniez la personne dans les changements que vous proposez pour que sa peur et ses doutes s’effacent.
Le manipulateur
Pour ce type de profil, la devise est : « la fin justifie les moyens ». Il peut ainsi mentir et trahir facilement pour son propre intérêt et pour obtenir le pouvoir. Cette personnalité peut être difficile à gérer dans une équipe.
Pour gérer un manipulateur, vous avez besoin d’un management ferme, clair et structuré. Il vous faut également établir un cadre contraignant pour éviter toute forme de manipulation. Une fois que vous avez identifié le manipulateur dans votre équipe, faites-lui comprendre que vous avez compris ses manèges. Prenez vos distances par rapport à ce genre de personne, n’ayez aucune relation privilégiée ou personnelle avec lui.
La victime
Les personnalités sensibles se trouvent souvent dans ce profil. Elles ont tendance à se victimiser et pensent qu’elles sont des boucs émissaires. Elles se plaignent ainsi sans cesse, affectant l’humeur des autres collaborateurs.
Pour aider une victime, il vous faut faire preuve de beaucoup d’empathie et de patience. L’essentiel est de faire comprendre à la victime que personne ne lui veut du mal. Si elle essaye de revenir encore et encore sur le même sujet, apprenez à le couper court pour qu’il puisse passer à autre chose.
Le tir au flanc
Le tir au flanc fait toute une histoire de tout ce qui se passe, même d’un petit dossier. Il se plaint de sa charge de travail. Souvent, ses collègues sont vite agacés et une ambiance tendue est instaurée. Ce qui est contre-productif pour le travail.
La meilleure façon de gérer un tir au flanc est d’organiser vous-même son travail. Vous devez également lui en demander des comptes rendus réguliers. Un management de proximité est conseillé pour ce genre de collaborateur.
L’ultra-stressé
Les personnes qui sont souvent stressées peuvent devenir très négatives et intoxiquer les autres collaborateurs par leur mauvaise humeur. L’ultra-stressé est souvent paniqué et se sent toujours débordé par son travail. Mais, au final, à force de paniquer, il n’arrive à rien faire.
Un ultra-stressé a besoin d’écoute et d’accompagnement dans l’organisation de son travail. Il faut éviter à tout prix de remplir l’emploi du temps de ce collaborateur au risque de le faire passer au burn-out. Il a également besoin d’un suivi personnel pour qu’il n’affecte pas le reste de l’équipe par son stress.